LA CHARTE DE L'ONU ET LES GUERRES DU 21E SIECLE
Dr Valérie LADEGAILLERIE
ISBN 979-10-96025-48-0
Corollaire de la déterritorialisation de la menace que l’on note au XXIe siècle sa désincarnation. L’on n’identifie plus des Etats ennemis déterminés mais des déviances globales, ainsi : la criminalité internationale organisée ou… le terrorisme. A remarquer le discours anxiogène des décideurs et analystes américains qui continuent de percevoir le monde à travers de prismes simplificateurs, quelques exemples : années 70 guerre contre la drogue, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 guerre au terrorisme… à partir de 2008 guerre contre la piraterie ; on évoque le “ bien ” et le “ mal ”… Néanmoins, si le champ sémantique de la guerre se déplace vers des menaces imprécises, l’on dénie souvent aux conflits meurtriers le caractère de guerre selon la conception clausewitzienne, à savoir à finalité politique. Depuis la fin de la guerre du Koweït (1991), les interventions des Etats-Unis et de leurs alliés se conçoivent comme des opérations d’ordre public international avec ou sans l’aval de l’ONU. Bien que la guerre globale au terrorisme s’achève officiellement en 2013, la terminologie perdure dans les médias et les cercles politico-diplomatiques.
LES GUERRES DU 21E SIECLE ET DROIT INTERNATIONAL PUBLIC
LA CHARTE DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES (1945) : LE CONSENSUS INTERNATIONAL EN FAVEUR DE LA PAIX