LA FIN DE VIE
LE COMITE D’ETHIQUE FAVORABLE A UNE MODIFICATION DE LA LOI SUR LA FIN DE VIE (mardi 13 septembre 2022).
Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) estime que la loi actuelle sur la fin de vie, loi Claeys-Leonetti, qui interdit l’euthanasie et le suicide-assisté, est suffisante dans la mesure où « aucun consensus sociétal n’est apparu lors de la consultation quand aux questions de l’assistance au suicide et de l’euthanasie » mais estime qu’elle pourrait être « mieux connue et mieux appliquée ».
Le CCNE liste des recommandations puor améliorer l’application de la loi, notamment un « plan gouvernemental de développement des soins palliatifs » pour améliorer l’information et la formation du corps médical sur la fin de vie et faciliter l’accès aux soins palliatifs dans toutes les régions. Il recommande aussi de proposer aux patients « dès l’annonce d’une maladie grave ou incurable » des soins palliatifs.
L’ADMD (association pour le droit à mourir dans la dignité) milite pour une légalisation de l’euthanasie active, ie administration d’un produit létal décidée par un tiers (un médecin), et du suicide-assisté décidé par le patient malade.
Le député Touraine rapporteur de la mission d’information sur la révision de la loi relative à la bioéthique appelle à une évolution de la loi entendu que l’on « pourrait ajouter la possibilité d’une administration d’un produit létal dans certaines conditions très encadrées par la loi ».
La loi Claeys-Leonetti de 2016 autorise pour les personnes atteintes d’une maladie grave et incurable, en phase avancée ou terminale, une sédation profonde et continue jusqu’à la mort, associée à une analgésie de manière à atténuer ses souffrances. Cette loi met fin au principe de "l’acharnement thérapeutique" et permet au patient de demander l’arrêt d’un traitement médical trop lourd.
Dr LV